1ère JOURNEE MESOLITHIQUE Rencontres « Les sociétés littorales du Mésolithique Atlantique : prospères ou misérables ? »

1^ère JOURNEE MESOLITHIQUE

Rencontres « Les sociétés littorales du Mésolithique Atlantique : prospères ou misérables ? » et Hommage à Grégor Marchand.

Programme de la journée :

9 heures : accueil et visite

• 9 heures–10 heures : Accueil café et visite des collections préhistoriques du musée Dobrée, sur inscription via le bulletin ci-dessous.
• 10 heures–10h15 : retour à l’amphithéâtre

Début des conférences :

Matinée : Focus scientifique

• 10h15–10h30 : Introduction
• 10h30–10h35. : Clin d’œil à Grégor Marchand par Catherine Dupont
• 10h35–11h35 : Catherine Dupont « Pluralité des ressources marines chez les chasseurs-cueilleurs de la façade atlantique française » : Quoi de plus naturel pour des archéologues que de fouiller des poubelles ? C’est ce que nous vous proposons de faire via un bond dans le temps de 8 000 ans sur la côte atlantique. A cette période, au Mésolithique, les populations côtières accumulaient parfois leurs déchets en un même endroit allant jusqu’à former des buttes de coquilles dans le paysage appelées amas coquilliers. Dans l’ouest de la France, ces accumulations ont été détruites par l’assaut de la mer ou ensevelies sous les dunes. Dès lors qu’on s’y attarde, elles nous révèlent un véritable lieu de vie où des foyers ont été utilisés, où des sépultures ont été creusées ; ainsi qu’une diversité d’activités orientées à la fois côté terre et côté mer. Ce caractère iodé des ressources exploitées a été, pendant très longtemps, négligé de la recherche. L’association de ces tas de coquilles à des populations faméliques n’y est pas étrangère En y regardant de plus près, ces amas coquilliers se révèlent être un concentré d’activités où savoirs et adaptations maritimes sont au cœur d’un moment clé de notre histoire, la sédentarisation.
• 11h35 12h35 : Amélie Vialet et Jean-Marc Large « Morts au Mésolithique : les cimetières de Téviec et d’Hoedic » : Comment un couple de lorrains fortunés, les Péquart, découvrirent et fouillèrent entre 1928 et 1934 ce que l’on considère comme les cimetières des derniers chasseurs-collecteurs les plus importants à l’échelle de l’Europe ? En quoi ces inhumations apportent-elles des informations inédites tant sur le mode d’enfouissement des défunts que sur leur vie quotidienne ? Près d’un siècle plus tard, les chercheurs d’aujourd’hui interrogent toujours ces passionnantes découvertes. Grégor Marchand, avec Pablo Arias et d’autres chercheurs se sont mis en quête de continuer à faire parler ces vestiges. Et c’est tout un pan d’histoire entre les derniers chasseurs-collecteurs et les premiers producteurs (les Néolithiques) qui commence à s’éclairer, illustrant cette bascule fondamentale entre deux mondes. Cette communication sera l’occasion de faire le point sur la connaissance d’aujourd’hui de ces peuples littoraux de chasseurs-collecteurs du Mésolithique de l’Ouest de la France et d’envisager les travaux qui seront nécessaires pour en savoir plus.

12h35–14 heures : pause repas : Possibilité de déjeuner sur place (plateau repas), à signaler sur fiche d’inscription ci-dessous.

Après-midi : Focus collections

• 14h00–15 h 15 : Table ronde avec Olivier Agogué, Virginie Dupuy et Amélie Vialet, modération Jean-Marc Large – « De Carnac à Dobrée : dispersion et installations des collections mésolithiques » : Grégor Marchand a participé activement à la valorisation des patrimoines mésolithiques dans les musées régionaux. Cette table ronde sera l’occasion de faire le point sur les choix de montrer ce qu’étaient les populations de chasseurs-collecteurs dans l’Ouest de la France dans un cadre muséographique. Au-delà, ces présentations illustrent le parcours de différents chercheurs qui ont alimenté ces collections. Des Péquart en passant par Michel Tessier et Gérard Gouraud, les collections présentes dans différents musées reflètent l’activité intense de ces passionnés. Comment ces populations de chasseurs-collecteurs se révèlent à nous ? Comment valorise-t-on les traces qu’elles nous ont laissées ? La dispersion de certaines données est-elle un problème ? Une réflexion s’est engagée pour rendre compte de ce passage fondamental dans l’Histoire entre les derniers chasseurs-collecteurs et les premières populations paysannes.

15h15–15h30 : pause-café gâteau

Film « Meurtre au Mésolithique »

• 15h30 16h00 : Hubert Béasse présente son film et en particulier les travaux des Péquart.
• 16 h00–17h30 : projection du film durée 52 minutes puis discussion 30 minutes.

Conclusion :

• 17h30–17h45 : mots de conclusion

Télécharger le programme et le bulletin d'inscription en cliquant ici.

Renseignements : Société Nantaise de Préhistoire – snp44.fr